Pétittion

jeudi 22 décembre 2011

C'est pas du cinéma!


Sors de terre a franchi la lisière qui fait sortir des jardins pour entrer dans les pâturages ; un nouveau décalage dans le regard que nous portons sur les espaces verts en pied d’immeuble. Exit tondeuses et débroussailleuses, bonjour chèvres et brebis ; on dit éco-pâturage.


Beaucoup de questions et de joie en perspective. Pour se sentir moins seuls, pour se sentir moins fous, nous vous convions à deux évènements successifs ; l’inauguration de La bergerie des Malassis, fraîchement construite, et, la projection au Cin’hoche de Bagnolet du documentaire « Les Malassis dans le pré, en images et en musiques » qui sera suivie d’un débat entre la salle et des intervenants concernés de près ou de loin par les interrogations que soulève un tel projet.

Venez nous faire part de vos doutes, de votre enthousiasme, de votre expérience ; venez ruminer avec nous !


adresse du Cin'Hoche :
6 Rue Hoche,
93170 Bagnolet

01 43 60 37 01

lundi 12 décembre 2011

A la recherche d'une com pas com. Roman d'une histoire. Shot n°2.

L’hiver s’est installé par à-coups. Les bêtes ne sortent plus que rarement ; en milieu d’après midi, lorsque le temps est sec. Elles sont ravies. Elles jouent pour se dégourdir les jambes. La laine des brebis est devenue volumineuse ; leur tonte est souvent évoquée par les passants. On passe en revue les différentes tâches et obligations qui font le lot quotidien des éleveurs. Les animaux sont maintenant là depuis six mois, mais leur présence a toujours quelque chose de surréaliste. Ce sentiment persiste. Alors on parle d’eux, on s’en rapproche par les souvenirs de mondes agricoles perdus, comme pour les faire entrer dans nos vies et notre présent. Notre bétail, c’est un ailleurs et un autrefois ; la campagne, le bled, et, le passé, la jeunesse. Tout ça, ici et maintenant. La bergerie se lève face au fatalisme ambiant : elle suggère que tout est possible.


Un bus s’arrête en face de la bergerie. Une femme accroche un sac rempli de pain dur à la grille. Des collégiens passent sur le trottoir et imitent les cris des brebis ; parfois l’une d’entre elles répond, peut être n’est ce qu’un hasard. Un étudiant en architecture attend le berger avec qui il a rendez vous. Les bêtes attendent l’heure de la distribution du grain, couchées sur la paille. Un scooter passe sur la chaussée, sur une roue. L’étudiant n’est pas le seul à venir visiter la bergerie ; elle a une force d’attraction ; elle dit quelque chose de l’époque. Elle n’est pas la campagne à la ville ; elle est une autre face de la ville, la face autonome. La bergerie n’existe pas ; elle résiste. Elle résiste face à la raison, face à la peur, face à la propagande organisée, elle résiste face aux accélérations forcées de la société du progrès.

La présence du troupeau au pied des immeubles est en passe de devenir un buzz, comme on dit. C’est spectaculaire, il y a de belles images à prendre. Elles entrent dans le flux quotidien de l’information et de la communication. Elles apparaissent, disparaissent. La bergerie reste. Elle ne pliera pas bagage ; Elle restera au-delà des images. Elle sera tout ce qu’il y a de plus normal. Elle sera là tant qu’il y aura des gens pour pousser la porte. Ce sont des corps qui soutiennent la bergerie.

L’architecte passe la grille. Il porte des baskets usées et un jean neuf. Son manteau en feutre bleu marine est coiffé d’un long foulard en lin enroulé autour de son coup. Il est mal rasé, mais a l’air d’un fils de bonne famille. Il entre, dit bonjour poliment, et attend le début de la visite. Le berger se saisit d’une planche et d’un bout de madrier. Un marteau dépasse de la poche de son pantalon :

- Une bête s’est blessée, il faut l’isoler des autres, je dois lui faire un box.

- Allez-y, y a pas de problème ; je peux attendre et puis on peut discuter en même temps.

- Vous devriez allez prendre un café au p’tit restaurant qui fait l’coin, c’est sympa.

Le ton avec lequel l’avait dit le gars d’la bergerie laissait entendre qu’il voulait être seul pour bricoler son truc. – « A tout à l’heure » – se dirent-t-ils. Et voilà l’étudiant parti au rad du coin.

Cinq ou six personnes étaient au comptoir, deux trois étaient assis dans la salle. La serveuse avait une cinquantaine d’année et une voix cassée ; elle était encore belle. Les trois quart des hommes présents avaient dû la connaitre plus jeune, et encore plus belle. Ils doivent continuer à la voir avec vingt ans de décalage. Ici, les frites sont « maison » et le foie de veau fait légion.

- Vous désirez jeune homme ?

- Un café allongé s’il vous plait madame. Il se sentait dévisagé par l’assemblée masculine ; il était étranger.

- Vz’êtes v’nu voir la bergerie ?

- Oui. Vous y êtes déjà allez madame ?

- Non, on n’a pas l’temps v’savez ... on sait qu’elle est là, c’est tout. Les gars viennent manger là d’temps en temps, on s’connait ; des gars gentils.


Des jeunes comme lui, les gens du bar en voyaient régulièrement passer la porte. Ils les repéraient comme les montagnards détectent les randonneurs de passage dans la vallée. A cette heure là, le café avait cessé de couler, on buvait froid : des demis ou des p’tits jaunes avec la p’tite carafe qui va bien avec. L’étudiant en archi sortit dehors fumer une cigarette ; entre deux barres d’immeubles, on apercevait la bergerie en bois. Sur le plateau, il y a encore quelques endroits où le regard peut transpercer le paysage.

lundi 5 décembre 2011

A la recherche d'une com pas com. Roman d'une histoire.

Sors de terre. Il se baisse pour ramasser le sachet en plastique englouti par la terre. Il regarde à travers la grille qui les séparent de la rue ; lui et le plastique. Soudain, il comprend pourquoi il y a tant de papiers, de petits bouts de carton, de plastiques au milieu des feuilles mortes. Le vent les amène du trottoir au pied de la bergerie.


Le sachet qu’il vient de collecter, aurait définitivement disparu après la prochaine grosse averse. Enseveli, happé, par la terre ; ligoté par les racines des bromes. Ce n’était donc pas les gens qui balançaient délibérément leurs petites ordures sur la pelouse. C’était le vent qui les soufflait là. Les Gens les jetaient simplement par terre, sur le bitume, en rentrant de l’école avec leurs enfants. Il s’agissait essentiellement d’emballages de goûters en tout genre. Venaient ensuite les jeux de hasard, les mouchoirs ; plus rares, des papiers griffonnés, ou des bouts de journaux déchirés.

On pouvait aussi trouver de loin en loin au pied de la haie de laurier palme taillée par les brebis, des canettes et des bouteilles de bière ; jamais de vin ou d’alcool fort, comme au jardin. C’était d’la bibine de petits jeunes, pas d’alcoolique. Ca faisait tout d’même désordre, alors il les ramassait ; ne serait ce que pour ne pas entendre l’éternelle complainte des bonnes gens du quartier sur le respect et la bonne éducation. S’il était dans le fond d’accord avec eux, il ne supportait pas pour autant les donneurs de leçon. C’est pour ça qu’il avait fui les jardins partagés ; trop de moral dans leur partage et leur nature. Ca l’dérangeait pas d’ramasser les papiers dans la terre. Ils faisaient partie de la rue.

Les bâtiments qui entouraient la bergerie étaient hauts, et on avait l’impression d’être dans un gouffre ou au creux d’une vallée encaissée. Des gens surveillaient les animaux de leur fenêtre, comme si c’était leur propre bétail ; qui sait, peut être est-ce-déjà le troupeau de tout le monde. Quelques brebis, quelques chèvres. On a l’impression qu’elles sont deux cent, vue d’ici. A chaque seconde, dans la rue, il y a quelques voitures et quelques ruminants, et dans la tête des gens, quelques pensées zootechniques dans le flux cérébral quotidien.

Nino arrive, capuche sur la tête, faussement à l’aise, mais tout de même assez pour en donner l’impression. Il passe la grille :

-Ouech, ça va ou quoi ?

-Bien, bien, et toi mon grand ?

Dans ses yeux, une acceptation parfaite du monde qui l’entoure, pas une excuse qui point sur le pourquoi de ceci ou de cela. Pas d’état d’âme, quoi, comme la plupart des jeunes mecs du quartier. S’il n’est pas tout à fait à l’aise, c’est qu’en venant ici, il fait un petit pas de coté. La bergerie bouscule la conception du quartier ; c’est un O.V.N.I qui s’est posé là, sur un espace vert abandonné.

On y entre par une grille rouge entre ouverte, identique à toute les autres grilles du coin. Les gens en passant ont des réactions assez éloquentes sur la monotonie de nos existences citadines. A la vue de la bergerie en bois à quelques mètre du trottoir, certains s’arrêtent interloqués, questionnés par la présence de ce bâtiment, ils aimeraient bien en savoir plus ; une affichette explique qu’ils sont invités à rejoindre le chantier de construction quelles que soient leurs compétences. D’autres après un bref coup d’œil en biais, semblent se persuader qu’elle n’existe pas, et elle finie par disparaître effectivement de leur esprit : il s’agit bien d’un choc. Les bêlements des brebis et les chevrotements des chèvres n’arrangent rien. On aurait pu écrire sur une banderole accrochée au grillage : « CECI N’EST PAS UNE BERGERIE » et tout le monde aurait été rassuré.

De la rue, on peut apercevoir le troupeau qui pâture pelouses et haies conventionnelles converties en prés de bocage. Les animaux transforment tout ; le paysage, les catégories de l’urbanisme, et même la sociologie du quartier. C’est un peuple d’éleveurs qui se dresse, qui cherche ses contours, qui se recompose, s’invente, se proclame : ce sont nos animaux. Oui, mais certains veulent les manger, tandis que d’autres les voient comme des animaux de compagnie. L’animal d’agrément ou l’animal nourricier ? Les deux, tant que l’animal nourricier est visible de tous.

(à suivre ...)

mercredi 16 novembre 2011

chantier de la bergerie phase 1

Quelques traces de la construction de la bergerie des Malassis. Elle se trouve rue Raymond Lefebvre, sur le terrain jouxtant l'école Pêche d'Or. La suite du chantier se déroulera vendredi 18, samedi 19 et dimanche 20 novembre. Le toit et les murs seront montés et les bêtes pourront passer leur première nuit dans la bergerie dimanche soir !

On se voit là-bas.







Les pieds sur terre

Chaque intervention jardinée est l'occasion d'inventer de nouvelles techniques de travail. Sur la dalle Maurice Thorez, durant le troc vert, c'est le désossage de palette qui a été expérimenté au pied levé !

Désossage de palettes from lucas delafosse on Vimeo.

jeudi 6 octobre 2011

Du troc OK



Troc de plantes et de souvenirs jardicoles : Le samedi 08 Octobre sur la dalle Maurice Thorez à partir de 13h venez partager avec nous vos souvenirs de jardins, de bétail et de cultures en tous genre sous la forme d’une photo, d’un objet, ou d’un savoir faire. Vos témoignages et vos connaissances aideront à enrichir les projets pédagogiques et jardicoles que développe l’association aux Malassis. Au programme : semis, boutures, jardinage de la dalle, découverte des brebis et des chèvres.


Renseignements : 0662178577 – sorsdeterre@yahoo.fr – www.sorsdeterre.blogspot.com

dimanche 4 septembre 2011

What's up doc? can we rock!



Programmation de l’association Sors de terre du 10/09 au 10/10


« Aux prés des Malassis » :

Tous les samedis matin de 9H30 à 11H soins et conduite au pâturage des brebis et des chèvres de l’association Sors de terre. Rdv au jardin aux balcons, rue Raymond Lefebvre, passage avant la pharmacie.

Renseignements au 0662178577 et à l’adresse sorsdeterre@yahoo.fr

www.sorsdeterre.blogspot.com



Contes jardinés :


« La mâche et le chewing-gum », jeudi 15 à 17H30 sur la dalle Maurice Thorez.

« Le temps qu’il faut pour peindre avec des plantes », jeudi 22 à 17H30 sur la dalle Maurice Thorez.

« Le siège et l’olivier », jeudi 29 à 17H30 sur la dalle Maurice Thorez.

Sans inscriptions, renseignements : www.sorsdeterre.blogspot.com



Temps fort :



Troc de plantes et de souvenirs jardicoles : Le samedi 08 Octobre sur la dalle Maurice Thorez à partir de 10h venez partager avec nous vos souvenirs de jardins, de bétail et de cultures en tous genre sous la forme d’une photo, d’un objet, ou d’un savoir faire. Vos témoignages et vos connaissances aideront à enrichir les projets pédagogiques et jardicoles que développe l’association aux Malassis. Au programme : semis, boutures, jardinage de la dalle, découverte des brebis et des chèvres.

Renseignements : 0662178577 – sorsdeterre@yahoo.fr – www.sorsdeterre.blogspot.com

jeudi 25 août 2011

Question de méthode


La trompette
Ou
Les klaxons

Le bétail
Ou
La tondeuse


Bouger
Ou
Rester là

Laisser le temps
Nous surprendre

Avant de faire
Des projets

mercredi 3 août 2011

Sors de terre fait des jardins, bricole, nourrit quelques herbivores et se pose des questions


Pour être sûr
De bien vous décaler
jetez un coup d'oeil
Dans votre rétroviseur


Pas de délit de fasciès
En négatif ou en positif
Ne vous fiez pas
Aux apparences



Certains mangent
A tous les rateliers
La preuve
Ne se fait pas
Par l'image



Même sur la dalle
Il y a de l'herbe
Et des nuages toxiques
A dissiper

A moins que certains
Aient besoin de moutons ...
Gare à la bête!


mardi 26 juillet 2011

Les Malassis dans le Pré : JOUR 6




La route
En chemin
Rabote la corne
Au bout des pattes
Curieusement
Les klaxons
Gardent leur calme
Et cède
La place
Au troupeau
Qui prend son temps
Comme en vacances
Dans la cité
Délicieuse transhumance
Sur le macadam
Un berger
En chacun de nous
Se met à suivre
L'animal
De pâture en pâture
L'oeil ne voit plus
Que de l'herbe.

vendredi 22 juillet 2011

Les Malassis dans le Pré : JOUR 4


planter des salades from lucas delafosse on Vimeo.

Pendant que le troupeau pâturait, que les enfants jouaient, que les chiens flairaient, que les grands causaient, que la trompette fanfaronnait, derrière un abris de bus, un potager s'improvisait.

mardi 19 juillet 2011

Les Malassis dans le Pré : JOUR 2



La poule caquette
Le canard cancanne
La voisine râle
La chèvre chevrotte
La brebis bêle
L'enfant rit
L'enfant pleure
La vache meugle
L'âne brait
L'autre con gueule encore
Le cheval hénit
Le cochon grogne
Et l'Homme parle, parle, parle
Il ne sait plus se taire

lundi 18 juillet 2011

Les Malassis dans le pré: Programme de la première semaine


Le quartier des Malassis compte de nombreuses pelouses en pied d’immeubles. Durant deux semaines, l’association Sors de terre vous invite à transformer votre regard sur les espaces verts du quotidien en les transformant en aire de pâturage pour notre brebis et notre chèvre, fraîchement arrivées, et pour les moutons de l’association Téma la vache. Jardinage, auto-construction et réflexion collective sur les patrimoines passés et présents du quartier viendront s’ajouter au plaisir de contempler le bétail en ruminant des visions pour la ville de demain.
Chaque jour de la semaine, en plus des activités proposées « aux passants », soins aux animaux et ateliers découverte de l’univers de l’élevage sont organisée pour des groupes des centres de loisirs de Bagnolet; le matin de 10 H à midi et de 14H à 16H (conduite de troupeau, filage de laine, fabrication de beurre, herbier fourrager, éco-pâturage, …). La nuit … camping à l’école Pêche d’or auprès du troupeau !

Où trouver les brebis et la chevrette du 18/07 au 22/07

Lundi 18/07 :
- 9 heures : Fusion des « troupeaux » de Sors de terre (1 chèvre, 1 brebis) et de Téma la vache (6 moutons) au Jardin aux balcons (Rue Raymond Lefebvre)
- 13H30 : Atelier d’auto-construction de la bergerie éphémère à l’école pêche d’or
- 16H30 : Départ du troupeau du Jardin aux balcons à la dalle Maurice thorez (Projet « Jardins habités »
- 17H30 : Conte jardiné « La brebis qui aimait le bitume » sur la dalle Maurice Thorez

Mardi 19/07 :
- 9h30 : Départ du troupeau de l’école Pêche d’Or à la pelouse située derrière l’arrêt du bus n°76, rue Lénine
- 11 h : Auto-construction d’un banc en bois et jardinage derrière l’arrêt du 76 rue Lénine
- 13H15 : Départ du troupeau vers la friche au pied du parc de l’autoroute
- 15 h : Réalisation d’un sentier de traverse et d’observation de la friche

Mercredi 20/07 :
- Journée à l’école Pêche d’or ; accueil des groupes de centre de loisirs

Jeudi 21/07 :
- 9h30 : Départ du troupeau vers la grande prairie située derrière l’arrêt du bus n°115, rue Raymond Lefebvre
- 10 h : Auto-construction d’un banc sous un des arbres de la prairie et jardinage
- 13h30 : Départ vers le Jardin aux balcons
- 17h30 : Conte jardiné « Le jardinier qui inventait des haricots », au Jardin aux balcons, Rue Raymond Lefebvre, passage avant la pharmacie

Vendredi 22/07 :
- 9h30 : Départ du troupeau de l’école Pêche d’or vers la prairie située derrière l’arrêt du bus n°115, rue Raymond Lefebvre
- Jardinage du sentier traversant la prairie et témoignages sur l’histoire du quartier, des murs à pêche à aujourd’hui.

Les Malassis dans le Pré : JOUR 1

Chaque jour, nous vous donnerons des nouvelles des brebis, de la chèvre et de nos petits plaisirs.

Aujourd'hui, arrivée à Bagnolet du troupeau de brebis de l'association Téma la Vache , qui a rencontré l'agnelle et la chevrette de Sors de terre. Les brebis ont très vite pris leurs marques dans le paysage des Malassis. Dans l'après-midi, elles toutes sont parties, bien encadrées dans le "roule-bêtes", faire leur première visite du quartier !


Les Malassis dans le pré J1 from lucas delafosse on Vimeo.

Les Malassis dans le pré : programme

affiche du l'évènement
 

présentation de l'évènement (recto du dépliant)

 carte des coins à pâturage du quartier des Malassis (verso du dépliant)

vendredi 15 juillet 2011

Les premières brebis sont arrivées !


Les Malassis dans le pré, ça commence lundi.
En attendant, voici une présentation en avant-première de notre toute nouvelle invention !


démo parc mobile from lucas delafosse on Vimeo.

La cabane de la cité Che-Che (2)

La cabane a déjà été aménagée


 Il a quand même fallu continuer de la fabriquer.




Yamadou cloue from lucas delafosse on Vimeo.



Et on en a aussi profité pour ré-organiser les alentours.

chemins qui mènent quelque part

Pendant le jardinage sur la dalle Maurice Thorez, il n'est pas interdit de jouer. Cette fois-ci, quelques morceaux de bois récupérés sur une palette auront vite fait l'affaire.





 
marcheurs sur dalle from lucas delafosse on Vimeo.



skieurs sur dalle from lucas delafosse on Vimeo.

Les petits pois sont (parfois) rouges

compte-rendu animé d'une intervention jardinée sur  la dalle Maurice Thorez le 22 juin 2011.


poissons dallés from lucas delafosse on Vimeo.

samedi 9 juillet 2011

Une vidéo sur la fête du jardin aux balcons par JPP le jardinier

A l'adresse suivante vous pouvez regarder un petit doc vidéo tourné lors de la fête qui s'est tenue au Jardin aux balcons le 21 mai dernier

 http://jpp.lejardinier.free.fr/spip.php?article296



vendredi 8 juillet 2011

La cabane de la cité CHE-CHE

  




Y avait du bois qui trainait




Du temps qui passait








Des souvenirs de cabane
Qui rodaient



Le projet "Jardins voisins" est réalisé en partenariat avec Petit Bain à la cité chevaleret dans le XIIIème arrdt. de Paris. http://www.petitbain.org/

L'équipe du jour: Gilles Amar, Lucas Delafosse, David Belamy, Yvan Cappelaere

Programmation Association Sors de terre du 10/07 au 10/08



 

 
Contes jardinés : Dans les jardins ou sur la « place publique », Gilles « petit pois » de l’association Sors de terre propose aux enfants et à leurs parents d’entrer par la porte de l’imaginaire dans l’univers de la nature en ville ; c’est simple arrêtez vous un instant écouter l’histoire et jardinez la ! La ville ne s’en portera que mieux !

« Les nids tombés des arbres » : rendez vous le 11/07 à 17H30 sur la dalle Maurice Thorez en face du conservatoire ; informations : sorsdeterre@yahoo.fr et www.sorsdeterre.blogspot.com

« La brebis qui aimait le bitume » : rendez vous le lundi 18 à 17H sur la dalle Maurice Thorez en face du conservatoire ; sorsdeterre@yahoo.fr et www.sorsdeterre.blogspot.com

« Le jardinier qui inventait des haricots » : rendez vous le 21/07 à 17H30 au Jardin aux Balcons, quartier des Malassis, passage avant la pharmacie du 26 rue Raymond Lefebvre ; sorsdeterre@yahoo.fr et www.sorsdeterre.blogspot.com


« Le pantalon en lin et la chemise en coton, histoire de plantes textiles » : le 23/07 à 10H au parc du château de l’étang, rdv face aux serres ; sorsdeterre@yahoo.fr et www.sorsdeterre.blogspot.com

« Millet, mil, sorgho ! J’ai soif ! » : rendez vous le 28/07 à 17H sur la dalle Maurice thorez face au conservatoire. sorsdeterre@yahoo.fr et www.sorsdeterre.blogspot.com






Temps fort : « Les Malassis dans le pré », avec l'association "Téma la vache", du 18 au 30 juillet, ouvrez bien les yeux lorsque vous passez près d’une pelouse, vous pourrez très bien y trouver des brebis et des chèvres en train de faire le job des tondeuses et autres débroussailleuses en tous genres ; ça s’appelle l’éco-pâturage. Le soir ne vous inquiétez pas, elles ne dorment pas toutes seules ; des enfants des centres de loisirs viendront camper à coté du troupeau pour des mini-séjours sur les parcours fourragers des Malassis !
Contacts: sorsdeterre@yahoo.fr; temalavache@hotmail.fr




jeudi 2 juin 2011

Contes jardinés à Bagnolet du 10/06 au 10/07

Les Contes jardinés : Dans les jardins ou sur la « place publique », Gilles « petit pois » de l’association Sors de terre propose aux enfants et à leurs parents d’entrer par la porte de l’imaginaire dans l’univers de la nature en ville ; c’est simple arrêtez vous un instant écouter l’histoire et jardinez la ! La ville ne s’en portera que mieux !


« L’abeille qui ne voulait pas faire de miel » : Le 10/06 à 10 h au jardin du parc du château de l’étang face aux serres

« Les hommes paysages » : Le 17/06 à 17H30 au « Jardin aux balcons », quartier des Malassis, passage avant la pharmacie du 26 rue Raymond Lefebvre

« Le voyage du haricot maïs » : Le 28/06 à 17h30 sur la dalle Maurice Thorez, Malassis (rdv face au conservatoire municipale)

« Jardin de football » : Le 05/07 à 17H30 sur la dalle Maurice Thorez, Malassis (rdv face au conservatoire municipale)



Balade :

« Les murs mal rasés des Malassis» : Le 25/06 à 14H, départ du Jardin aux balcons. En compagnie d’un habitant des Malassis, fin connaisseur de l’histoire agricole du plateau, venez explorer l’histoire et les paradoxes paysagers de ce quartier de Bagnolet où les questions des patrimoines passés et présents semblent pouvoir se rejoindre. Nous sèmerons au passage quelques graines prometteuses au pied des anciens murs à pêches oubliés.

Bitumissimo

Les plantes c'est fragile, il faut en prendre soin; oui, oui, mais elles poussent même dans le bitume. Ca vallait le coup de le souligner; c'est ce que nous avons fait au Jardin aux balcons à Bagnolet.


Archipel


Tour du monde


Premier pas sur la lune


Allée de jardin

jeudi 19 mai 2011

Fête du jardin aux balcons

(Affiche réalisée par David Belamy)

Au programme un concert de Fantazio accompagné de trois musiciens, la venue annonciatrice d'un petit troupeau de brebis pour une démonstration d'éco-pâturage en pied de cité (en partenariat avec l'association Téma la vache qui a pour objectif de réintroduire l'animal en ville), un conte jardiné, et quelques bribes de poésie éparpillées dans le jardin...



contacts: sorsdeterre@yahoo.fr; temalavache@hotmail.fr

vendredi 6 mai 2011

Programmation de l’association Sors de terre du 10/05 au 10/06 à Bagnolet

Rendez vous :

Les « Contes jardinés » : Gilles « petit pois » propose aux enfants et à leurs parents d’entrer par la porte de l’imaginaire au jardin ; c’est simple asseyez vous dans l’herbe écouter l’histoire et jardinez la ! Les jardins ne s’en porteront que mieux.

« Les potirons et les herbes folles » : Le 12/05/11 à 17h30 au « Jardin aux balcons », quartier des Malassis, passage avant la pharmacie du 26 rue Raymond Lefebvre

« Les aromatiques romantiques » : Le 28/05/11 à 10 H au « Jardin du parc » faces aux serres du parc du château de l’étang

« Capucine, piques moi les pucerons qui m’piquent » : le 07/06/11 sur la dalle Maurice Thorez (rendez vous face au conservatoire)

Demandes de renseignements au 0662178577,  et à l'adresse sorsdeterre@yahoo.fr


Ateliers d’aquarelle au jardin : rendez vous devant les serres du parc du château de l’étang le 22/05 14H à 15H30 et le 05/06 de 10h à 11h30 : Sophie Jurado est artiste peintre et illustratrice. Elle vous invite au jardin, à remplacer le râteau par le pinceau, pour découvrir autrement la flore et la faune.

6 €/personne, pour les 7 ans-12 ans, pré-inscription par mail à l’adresse sorsdeterre@yahoo.com, 9 participants max.



TEMPS FORT :

Fête du « Jardin aux balcons », le samedi 21 mai à partir de 14 heures:

Jardinage collectif, conte jardiné, concert en plein air de Fantazio, brebis pour une illustration d’éco-pâturage en pied d’immeuble avec l'association téma la vache et biensûr des dessins et des décos faits par les enfants des écoles de la ville qui fréquentent le jardin.

Renseignements: sorsdeterre@yahoo.fr; temalavache@hotmail.com

samedi 19 mars 2011

Des jardins aux serres, des serres au jardin

(photo, Clément Melot)

Si au hasard d'une balade, urbaine, comme on dit, vos pas vous mènent au parc du Château de l'étang à Bagnolet en Seine Saint Denis, votre regard curieux se posera peut être sur les serres municipales, lovées dans un écrin de verdure à deux pas de l'échangeur autoroutier et des tours Mercuriales; saisissant contraste, comme nous les aimons, nous qui aidons les jardins à naitre en pied d'immeuble, dans des quartiers taxés de tous les maux et dévalorisés. Ces serres n'ont plus depuis nombre d'années la fonction de pépinières; espaces en transition, dans la marche du temps, comme bien d'autres dans nos villes et nos campagnes.

Sors de terre qui jardine et organise des évènements à Bagnolet, dans le quartier des Malassis essentiellement, depuis bientôt trois ans, avec des écoles de la ville et les bagnoltais (voir articles sur le Jardin aux balcons), a rencontré sur son chemin l'association REC (Réseau d'Environnements Créatifs) qui a pour objectif de "réactiver" des lieux frappés d'anachronisme. En plus de nos tendances réciproques au jardinage, nos deux associations se rejoignent, sur le thème de la révélation des usages collectifs potentiels et contemporains de sites dont la destination, publique, se cherche ou s'ignore. 

Extrait du descriptif du projet pour les serres de l'association REC:

"L'objectif de départ de l'association REC est de sensibiliser tous les publics, dans un contexte de mixité sociale et intergénérationnelle sur les thèmes de l'écologie et de l'éco-citoyenneté.
REC souhaite faire de cet espace un lieu de rencontre et d'échange: un lieu de culture, de pédagogie, de réflexion, d'expérimentation et partage des savoir faire pour tous les bagnoletais et les habitants d’Ile de France avec la participation d'autres associations.Café citoyen, réseau solidaire, animations, ateliers d'auto-construction et de fabrication d'objets, mare pédagogique, jardinage et découverte de l'environnement local, laboratoires urbains... ce n'est qu'une petite partie des propositions générales que REC se propose de développer avec ses nouveaux membres.Chacun et chacune sera à même de venir enrichir ses propositions et de faire évoluer le projet."





 
Sors de terre, participera à la vie des serres de Bagnolet en y projetant les activités que nous menons déjà dans la ville (jardinage pédagogique, action paysagères collective, évènements festifs), en y favorisant la rencontre entre les habitants des différents quartiers de la ville, et en proposant, dans le cadre du café citoyen l'intervention d'anthropologues et autres spécialistes des sciences humaines pour remettre toujours en perspective l'imbrication de la nature et de la culture.

L'espace d'expérimentation se fera dans les serres, mais aussi sur une parcelle de terrain du Parc, située entre les Serres et le "Château" que nous cultiverons en commun. Dès le premier weekend du printemps plusieurs parcelles de cultures seront créées sur l’espace réservé au jardin avec toutes les bonnes volontés, selon différents modes de préparation du sol. Une fois la terre travaillée, nous planterons ensemble les premières plantes aromatiques destinées aux infusions qui seront proposées lors des rencontres au café citoyen; agriculture urbaine dans toutes les bouches de spécialistes, où commences-tu? Nous jardinerons les travaux du Château cernés par une ballustrade, jouant encore une fois avec l'existant. 

Ce jardin, s’établit volontairement sur une pelouse qui est peu occupée par les visiteurs du parc; le jardin proposera donc de nouveaux usages. Il n’en remplace, ni n’en empêche aucun, bien au contraire. Les enfants et leurs familles pourront, à l’occasion d’atelier pédagogiques et d’évènements réguliers, jardiner le parc qu’ils ont l’habitude de fréquenter. Dans la diversité et dans l’action, ce terrain se fera l’écho d’une nouvelle approche émergente de l’espace public, des espaces verts, et de la place faite aux habitants dans la vie de la Cité. De là à ce qu'un parc devienne un jardin?

samedi 12 mars 2011

Faire la cour au jardin

Faire la cour au jardin
Un jardin dans une cour
Courrir au jardin
Quand l'énergie botanique
Du Printemps
Jaillit


Ne pas s'affoler
Promener son regard
Au hasard
D'une tache de couleur
Et revenir
Le lendemain
Pour voir
Ce qui a changer
Le temps d'un songe