Indigènes
Quand on devient des étrangers
Une deuxième fois
Quand on vit
De débrouilles
Un peu trop proche
De la vie
Indigènes
Dans les prés
Dans les prix
On est prêts
Mais on est pris
par des règles
Indigestes
Cette terre est elle
Pour chacun
Où pour quelques uns
Indigènes
L'oreille collée à la forêt
Dans un monde
Où rien n'est entendu
Ce qui est beau
Ce qui est simple
Devient suspect
Pour ceux qui marchent
Sur des échasses
Indigènes sans programmes
Désir et nécessité
Entrelacés
Dans chaque foulée
Les plantes sont en opéra
les bêtes mythologiques
Les Hommes
Cherchent leur place
Face à des armées
Qu'ils mangent
Tout est question d’appétit
Indigènes
Risquer de se perdre soit même
Dans les secousses de l'individualisme
Et ses océans sans fond
Et braver les tempêtes
Avec un parapluie
Sachant que la mort
Était déjà
De ce monde.
Et je découvre celui là. Tendresse pour le parapluie. Pour tous ces trucs qui valent mieux que rien
RépondreSupprimer