vendredi 23 octobre 2009

Des jardins pédagogiques : Comment, avec qui, et pour faire quoi ?




La création et l’animation de jardins pédagogiques


Ø Les caractéristiques des jardins


· Des jardins potagers et ornementaux

· Jardiner selon les principes de l’agriculture biologique et occuper l’espace selon des pratiques écologiques

· Aménager l’espace grâce à la récupération de matériaux et à l’auto-construction.

· Faire du jardin une œuvre paysagère collective qui aura un impact sur la perception de l’espace dans lequel il s’insère.

· Favoriser la biodiversité des espèces cultivées et des espèces sauvages locales.

· Une organisation ludique de l’espace.




Ø Les publics :


- L’accueil de classes (maternelles, élémentaires, collèges, lycées) pendant le temps scolaire, avec au préalable un accord avec les enseignants sur les objectifs pédagogiques des ateliers.
- L’accueil de groupes d’enfants et d’adolescents des centres de loisirs et des centres sociaux, pendant les mercredis et les vacances scolaires.
- L’accueil d’enfants et d’adolescents d’instituts éducatifs spécialisés durant toute l’année.
- L’accueil et la garde d’enfants de particuliers dans les temps périscolaires, les mercredi après-midi et le samedi après-midi.
- L’accueil de groupes de seniors résidants dans des maisons de retraites.


Ø Les animations :

Proposer à ces publics des moments de découverte pratique et théorique des espèces végétales et animales, domestiques ou sauvages, sous formes de «contes jardinés », d’ateliers à thème, et de jardinage familial.


- Les contes jardinés : Les jardins de l’association sont des lieux d’observation, d’action collective sur l’environnement, et, des espaces de parole et de langage. Le conte est un moyen auprès des plus jeunes et des moins jeunes d’offrir un contexte plus large au contenu de l’atelier et de faire passer des connaissances de manières douce et agréable. La sensibilisation à l’agriculture biologique et la découverte des écosystèmes sont propices à l’élaboration d’histoires qui mettent en scène les interactions entre l’Homme et les autres espèces, et les lois de la nature faites d’ « amitiés et d’inimitiés » entre ces espèces elles-mêmes. Les contes au jardin sont « jardinés » puisqu’ils sont jalonnés ou conclus par des actions techniques, en faveur des espèces sauvages (fabrication d’abris, introduction de plantes nourricières, …), ou au bénéfices du jardin potager et ornementale (semis de variétés rares, protection biologique des cultures, lutte contre l’érosion du sol, association de cultures, …) .


- Les ateliers à thèmes : Ils sont destinés à contextualiser historiquement, socialement et économiquement les rapports des hommes et de la science aux autres espèces vivantes domestiques ou sauvages et à leur environnement tout en étant un temps de découverte et d’acquisition de connaissances naturalistes et techniques. Accessibles dès le CE2, ils sont aussi destinés aux élèves des collèges, des lycées et aux adultes. Tout comme les contes jardinés, ils se traduisent par des réalisations concrètes dans le jardin ou dans l’établissement sollicitant l’intervention de « Sors de Terre ». Exemple d’ateliers :


· Les légumes des Amériques : Colonisation, acclimatation de végétaux et révolutions culinaires


· La diversité des paysages : Comment la diversité culturelle façonne des paysages différents


· Pourquoi l’agriculture biologique est elle durable ?


· Pourquoi et comment conserver des anciennes variétés de légumes ?





- Le jardinage familial : En fin d’après midi ou durant le week-end, l’association proposera des ateliers en famille afin d’impliquer les parents dans les jardins fréquentés par leurs enfants. Ce travail sur le lien parent-enfant a déjà commencé durant les ateliers de l’année passée auxquels les parents étaient systématiquement invités. Pour les enfants, c’est l’occasion de valoriser leurs réalisations et leurs connaissances ; pour les parents, ce sont des moments propices pour restituer leurs propres connaissances et pour transmettre une histoire familiale où les jardins et les traditions alimentaires ont souvent une place de choix et demeurent des balises identitaires très fortes.