lundi 4 novembre 2013

Une assiette de 3 hectares!



 Depuis juin, le troupeau de l'association se rend 4 fois par mois dans l'ancien parc municipal de Romainville qui fait maintenant parti de la Base de loisir régionale de la Corniche des forts



Un projet d'agro-pastoralisme au coeur de la Seine Saint Denis




Un manifeste contre le ping-pong



Et une folle et délicieuse envie d'y installer un troupeau de 40 chèvres laitières

mercredi 2 octobre 2013

La chasse à l'inconnu,un exemple : la Bergerie des Malassis


 A l'arrêt de bus 2013 horizon 2014 :

- Eh M'sieur, ça y est j'entends les corps de chasse et les chiens qui arrivent.
-  Veuillez m'excuser jeune homme?
- Ben quoi, ça y est, la battue est lancée.
- La battue? Êtes vous bien sûr de ce que vous dîtes?
- Oui! C'est certain, regardez, tout le monde s'est réfugié à la Bergerie.

Et c'est vrai que derrière la grande grille rouge métallique recouverte de guirlandes de bouchons en plastiques colorés, une foule de personnes était rassemblée et dégageait un sentiment de légitimité à être là.

Brebis et chèvres, en premières, attendaient au fond du pré, que les hommes donnent le signal.

Au dessus de la bergerie, flottait une longue et large banderole où on pouvait lire:

"La Bergerie représente les quartiers populaires et les rêves des enfants"

Y A QUOI ?!

mardi 17 septembre 2013

Pétition: Quand Sors de terre sort les GRIFFES



APPEL A SOUTIEN A LA BERGERIE DES MALASSIS




En novembre 2008, l’association Sors de terre qui a ouvert La Bergerie des Malassis fêtera ses 5 ans. Cinq année pleines de belles surprises, car l’histoire n’était pas écrite à l’avance.
Tout a commencé par un petit jardin en pied d’immeuble, Le Jardin aux balcons, qui a bien grandit entre temps, puis les ateliers de jardinage sur la Dalle Maurice Thorez et enfin l’arrivée des chèvres et des moutons et la construction de la Bergerie des Malassis, La Bergeria. Certains habitants ont connu l’histoire à ses débuts, d’autres l’ont prise en route certains ne la découvre qu’aujourd’hui. Cinq ans de jardinage, de contes racontés aux enfants, de bricolage, de rires, d’émotions, de rencontres, de travail intense, de transhumances et d’imagination.



Pour « fêter » ces cinq ans, la mairie actuelle de Bagnolet veut que la Bergerie déménage pour laisser la place aux bulldozers et à un nouveau bâtiment le long de la rue Raymond Lefebvre. On nous propose de nous réinstaller aux abords de la place Lucien Sempaix alors que nous avions demandé, au cas où le projet de construction se confirmait à l’emplacement actuel de la Bergerie, de pouvoir construire la nouvelle un peu plus haut dans la rue R. Lefebvre, là où se trouve les prés, derrière l’arrêt du 115.

La proposition que nous fait la Mairie de Bagnolet est inacceptable et met en péril l’existence même de l’association et la poursuite de ses activités dans le quartier des Malassis. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer une pétition de soutien à la Bergerie.


Pourquoi cette proposition est inacceptable ?

·        Parce que nous avons été informés par la mairie de Bagnolet le 05 juillet de son intention de nous faire déménager au plus tard début octobre alors qu’une convention établit en commun avec les services concernés de la ville prévoyait un préavis de six mois.
·        Parce que le terrain proposé est trop petit, enclavé et inapte à accueillir notre troupeau qui est amené à s’accroitre.
·        Parce qu’il s’agit encore d’un emplacement provisoire et que dans deux ou trois ans il faudra à nouveau partir, déconstruire la nouvelle bergerie et en construire une autre et que cela représente à chaque fois beaucoup de temps, d’énergie et d’argent que nous n’avons pas.
·        Parce que cette zone du quartier va être en travaux pendant trois ans et que le lieu sera peu accueillant pour les habitants venant à la bergerie et pour les groupes d’enfants que nous accueillons pour des ateliers pédagogiques (écoles, centres de loisirs, enfants handicapés, …).
·        Parce que se sera un frein, voir même un coup d’arrêt, à l’activité économique et sociale de l’association qui compte aujourd’hui un salarié et qui espère en compter 1 ou 2 de plus en 2014 pour la concrétisation du projet de production de fromage de chèvre et pour la pérennisation des autres projets qui nous lient à des partenaires tels que la Base de Loisir Régionale de la Corniche de forts à Romainville, la ville de Montreuil, le Parc Départemental Jean Moulin – Les Guilands, le bailleur social Paris Habitat, …, tout ses projets à l’extérieur de Bagnolet font vivre l’association à Bagnolet.
·        Parce que nous pensons que l’association mérite un vrai soutien de la Mairie de Bagnolet plutôt qu’une proposition au rabais qui n’est pas digne d’un vrai partenariat avec notre structure, reconnue professionnellement par d’autres plus clairvoyants, et plus curieux de la réelle portée de nos activités, du point de vue de l’innovation économique et sociale, du point de vue écologique et du point de vue humain et poétique, chers à nos yeux.


Nous vous demandons d’exprimer votre soutien à l’association et à la Bergerie en signant la pétition. Nous saurons nous défendre et nous savons que vous êtes nombreux à apprécier notre présence et celle de notre troupeau dans votre quartier, dans votre ville, ou sur votre lieu de travail.



Merci pour votre soutien et VIVA la BERGERIA !!!

Ah non mais eh oh, on va pas s'laisser faire hein, y vont voir c'qui vont voir, faudra pas aller s'plaindre après, RRRH gare à nos cornes !!  
 

Signez la pétition en ligne en suivant le lien :
http://www.avaaz.org/fr/petition/Appel_a_soutien_a_la_Bergerie_des_Malassis/?copy

Ou encore mieux signez la à la bergerie!

mardi 21 mai 2013

Bagnolet Montreuil ONE LOVE



Quel bagnoltais (habitant de bagnolet) n'a jamais dit " Ah rrh grrrh ... les montreuillois!".
Quel Montreuillois (habitant de Montreuil) n'a jamais dit : " Rrrh grrh Ah ... les bagnoltais!"

Dans le meilleur des mondes cette situation, surement née d'un malentendu, est insoutenable. Alors comme un seul mouton, comme une seule chèvre, levons nous, tirons le roule-bêtes et crions : " Mêêêê arrêtez de vous disputer!"
   Transhumons transpirons transe transe transbahutons les vieilles querelles! Allez passons la frontière de la rancune, et laissons le bétail bagnoltais bouffer l'herbe des montreuillois!
                      Direction le champ de poires, fini les champs de bataille stériles, vive la pollinisation, et la fructification! Sous les dents de nos bêtes bagnoltaises férocement herbivores disparaitront les mauvaises herbes qui font éternuer et se gratter les montreuillois!
 Un verger à pâturer et ces c..... de chèvres se ruent sur le macadam du terrain de sport ... revenez, l'avenir du monde est entre vos pattes!
 L'herbe est toujours meilleure chez le voisin ... bien sur, mais là vous jouez avec 150 ans d'histoire!
On aurait jamais du leur apprendre à lire sur les murs ...
Et à accepter des bonbons de n'importe qui
Mais finalement, le miracle a bien eu lieu: un jeune montreuillois à touché une chèvre bagnoltaise.

Verre la couleur



Verre
A travers
On se voit 
A travers
  La nature à travers nous
Les plantes à travers 
Le Monde
Nous à travers
 De travers
Les plantes
A travers la peinture
La nature à travers
Un peu de culture
De peinture 
Sur le verre
 Nous et nos jeunes
A travers la serre
A travers l'année
Des idées en travers
A travers le temps
Nous vers eux
 Et eux
Vert nous
Ils l'ont pas pris de travers
La couleur
Sur le verre
Vers leur nature
Refabriquée recomposée
 Poser la mine du marqueur
Sur le verre
Vers et à travers leur hésitation
A figurer
Ce qu'ils savent caché
Ce qu'on cache 
Dans ces histoires de nature
 
 L'espace divisé
La ville la forêt
Les hommes divisés
Ceux qui savent les sauvages
 A travers
On est passé ensemble
A travers la serre
A travers le verre

lundi 13 mai 2013

Des nouvelles dents et des beaux becs


Allez, faut y aller



Dans le carton avec des yeux ...

Des beaux becs

Bienvenues à la Bergeria des Malassis les bouseuses!

Ca roule ...


Et allez on bouffe du béton avec les copines!


vendredi 10 mai 2013

C'est déjà plus ce que c'était: Bidouilles et arts plastiques à la Bergerie




La Bergerie c'est : une baraque en bois au milieu des bâtiments, l'endroit où dorment les brebis et les chèvres, une bibliothèque, une espèce de square où viennent jouer les enfants, accompagnés ou pas, par leurs parents, c'est aussi notre squat, une structure pédagogique qui accueille les écoles et autres structures d'éducation et d'animation, c'est un petit bout d'utopie, c'est un endroit où faire la fête, c'est de la nature en ville, mais on s'en fout, c'est un truc que quand tu passes devant tu te dis "c'est quoi ça?", et c'est aussi maintenant, et enfin, un atelier d'arts plastiques et autres bidouilles animé par Ayda-Su qui relie les mains et l'esprit.
 Elle était chouette la Bergerie tout en bois avec son petit jardin devant, son pré au fond, ses bêtes qui se baladent, ses bancs, ses tables en palettes, ses petits passages et autres planquettes à fabriquer des souvenirs d'enfances. C'était bien roots tout ça, mais il manquait une petite touche de fantaisie, d'autres formes de créativité.
 


Et puis nous à Sors de terre, on doit vous l'avouer, on a une peur bleue de se faire cataloguer; bah, les étiquettes ... nature en ville ... agriculture urbaine ... éducation à l'environnement .. lien social et tout le bordel et le jargon institutionnel ... à vous démotiver des éco-amoureux du fumier sur le trottoir hyperactifs.
Comment y échapper, comment s'échapper, gambader un peu plus loin ... On s'est dit ... si on veut absolument nous mettre du coté de la "nature" auréolée d'on ne sait qu'elle moralité par les temps qui courent, peut être qu'il faudrait prendre le contre pied de cette hypothèsecon-sensuelle et con-temporaine, et aller chercher plutôt vers un peu plus d'artefact.
 
Bergerie, tu pourrais accueillir des ateliers d'arts plastiques; tu pourrais créer des objets, des images, sans mode d'emploi, sans justification. Tu pourrais te faire encore plus mystérieuse et secrète. Brouilles les pistes, ne te laisse pas faire. Une artiste imaginatrice t'a adoptée, laisse la faire. En plein air, laisse venir les rêveries, gonfles les voiles de l'IMAGINAIRE, tutoies les couleurs, celles du bois vieillissant ne t'en tiendront pas rigueur.



Bientôt sur le blog, les dates des ateliers d'Arts plastiques et autres trafics surréalistiques du quotidien à la Bergeria.

Artiste intervenante: Ayda-Su Nuroglu
Traficant: Gilles Amar
La bergère: Patricia Matthey
Et autres complices de la cosa nostra bestiale

vendredi 26 avril 2013

Serres reparties !

Au début de l'histoire, puisque tout se raconte, il y a eu un prof de bahut, qui enseignait les sciences naturelles, qui eu l'idée et l’opiniâtreté de convaincre le département de construire une serre à l'intérieur du collège Travail - Langevin de Bagnolet. Il devait être un peu loufoque et avoir une idée pratique de l'enseignement; ça devait changer des TP dans la classe. Le Monsieur, passionné qu'il devait être, a fini tout de même par s'en aller en retraite, et heureusement, il n'a pas mis la serre dans sa sacoche en partant.




La porte de la serre est restée fermée plusieurs années. Le palmier dattier dans ce lieu déserté ne s'en est pas ému, il a continué à croitre, à s'en écraser contre les vitres; Le kaki a lui aussi reverdi chaque année, et les amours en cage ont attendu que la porte s'ouvre à nouveau.



Bon, y s'trouve que dans les environs du collège, y a une asso, qui a des jardins et une bergerie, et qui fait pas mal de truc avec les enfants et les jeunes, dans l'genre jardinage, auto-construction, et pâturage. Ouais, un peu ringard pour des collégiens? Ben ... ça dépend, c'est l'reflex qui z'ont au départ, et pis en fait l'action, la tchatche qui va avec, y z'aiment bien. En plus,  y s'trouve que dans s'collège, y a une équipe éducative pas trop nase et qu'on a fini par se dire qu'y avait un truc à faire avec ce lieu un peu surréaliste dans ce bahut où les yeux se fracassent contre l'béton. Tandis qu'la serre, la serre ... c'est la transparence, la lumière!



Allez, c'est parti, on tatonne; bêche, houe, jeunes plants, semis, c'est la fin de l'été, l'début d'l'automne, y fait encore doux, on est tenté d'rester dehors et de jardiner les maigres espaces arables de la cour et de d'vant l'collège ... et puis on s'attaque à la serre. Faut la nettoyer la cochonne, abandonnée depuis tout c'temps elle s'est laissée aller.



La serre, la serre ... les serres, elles nous renvoient à deux mondes: celui de la production horticole et celui de l'acclimatation; d'un coté, le pragmatisme vivrier ou économique et de l'autre, les voyages en commun des plantes, des Hommes, et l'exotisme. Cette nature toujours et encore à maîtriser dans l'histoire de l'occident pour un gain économique ou symbolique. En ce qui nous concerne, l'objectif est de redonner sa magie au lieu, lui redonner sa qualité d'OVNI, car s'en est un. Installer le long d'un patio que les collégiens traversent pour aller en récréation, l'idée qu'ils puissent passer devant sans que leur esprit voyage est insoutenable. La serre c'est une machine à rêve et à évasion.



"Club jardinage", dans les archives de l'administration du collège, c'est sous ce titre que le projet restera consigné. Un jeune aficionados participant depuis le début au projet trouva le terme d'Art-dinage aussitôt entériné par le conseil supérieur des art-diniers présents. Ça cadrait parfaitement avec les intervenants choisis par l'asso pour l'année: une artiste, un jardinier. L'idée n'était pas uniquement de restaurer un lieu ou de lui redonner ses fonctions courantes initiales; non, non, non, non, non ... il fallait passer à travers la serre, à travers le temps, l'espace, à travers cette bonne vieille idée de nature et ses résurgences contemporaines. Ok, on s'fera pousser quelques plants de légumes et de fleurs qui partiront ensuite dehors, mais c'est pas tout. On va aller chercher la forêt, la tropicale, la sauvage dans nos têtes; on va aller vers le fouillis, l'exubérance, on va jouer aux indiens, on va pas chercher à la dominer, ou à la respecter cette nature, on va la jouer, la réinventer, sur les vitres transparentes de la serre avec de la peinture, des lignes, de la fantaisie.



On ne vous montrera pas ce qu'on a fait dans la serre, on vous laissera voir à travers elle, tout ce qu'elle nous cache malgré sa transparence.



Les ateliers ont lieu toute l'année, chaque vendredi après midi, avec un groupe d'élèves volontaires du Collège Travail - Langevin. Ce projet est financé par le Collège grâce à une subvention de l'Acsé dans le cadre d'un Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS)

Intervenants
Ayda-Su Nuroglu, artiste plasticienne
Gilles Amar, jardinier



La serre, la nettoyer




L'aménager



 Prendre soin des cultures





 L'ensemencer de culture amérindienne
Haricot-maïs




La serre, espace de re-création d'une nature imaginaire